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Rétrospective : Novembre 2025, un mois de mobilisation et de transmission

  • Photo du rédacteur: AFVF
    AFVF
  • 27 nov.
  • 4 min de lecture

De la Course des Femmes à "Soutoura" : porter haut nos combats

Le mois de novembre 2025 restera marqué par une dynamique exceptionnelle, celle d'une association qui ne cesse de grandir grâce à votre engagement et votre solidarité.

La Course des Femmes : un élan collectif inoubliable

Tout avait commencé le 5 octobre 2025 avec la Course des Femmes, un moment de mobilisation intense qui a dépassé toutes nos attentes. Grâce à une participation massive et un soutien sans faille, nous avons porté ensemble, au parc départemental de LA PLAGE BLEUE à Valenton, la mémoire de toutes celles qui ne sont plus là, et l'espoir de celles que nous voulons protéger.

Cette réussite collective nous a donné la force et l'énergie nécessaires pour enchaîner immédiatement avec un nouveau projet d'envergure.

Naissance de "Soutoura, récits de combattantes d'ici et d'ailleurs"

Dès les semaines suivantes, nous nous sommes lancés dans la préparation de notre nouvelle campagne : "Soutoura, récits de combattantes d'ici et d'ailleurs".

Soutoura  qui signifie "dissimulation" en wolof; est bien plus qu'une campagne de sensibilisation. C'est un projet de mémoire vivante, un espace de parole pour rendre visibles les histoires de résistance, de courage et de résilience des femmes victimes de violences, qu'elles soient en France ou ailleurs dans le monde.

Ces récits, souvent tus, parfois oubliés, méritent d'être entendus. Ils témoignent de la force de celles qui ont survécu, de la dignité de celles qui ont été arrachées à la vie, et de la détermination de celles qui se battent encore aujourd'hui.


Un mois d'actions sur plusieurs continents

Mission au Togo et au Ghana : recueillir la parole des survivantes

Noël Agossa s'est rendu au Togo et au Ghana pour y recueillir des témoignages forts de femmes et de filles victimes de violences. Ces récits, essentiels à la campagne "Soutoura", témoignent de réalités souvent invisibilisées et rappellent que les violences faites aux femmes dépassent les frontières.

Guyane et Brésil : sport, migration et solidarité transfrontalière

Noël Agossa a ensuite poursuivi sa mission en Guyane et au Brésil, invité par le club de football local LOYOLA dans le cadre de la seconde édition de "FANMZONE".

Il y a :

  • Modéré une table ronde sur les violences dans le milieu du sport

  • Sensibilisé de jeunes footballeuses aux violences de genre

  • Donné le coup d'envoi d'un match dédié aux victimes de féminicides

  • Présenté l'exposition "Soutoura" sur le lieu de la table ronde et sur le stade de football

La mission s'est poursuivie à Oiapoque, ville brésilienne limitrophe de la Guyane, séparée par la rivière Oiapoque à peine cinq minutes de traversée pour passer d'un pays-continent à l'autre. Cette visite avait pour objectif de mieux comprendre le phénomène de migration des femmes victimes de violences et de saisir l'importance d'une connaissance réelle des terrains pour accompagner efficacement les victimes.

Au Brésil, un reportage a été réalisé avec l'aide de Didier et Murielle Nourel, ainsi que Carmise Azor, afin de documenter ces réalités transnationales.


De retour à Paris : visibilité médiatique et combat sémantique

De retour en France, Noël Agossa a accordé un entretien à Libération sur la question des féminicides passifs, un terme qu'il défend depuis de nombreuses années pour remplacer l'expression "suicide forcé", qui ne rend pas compte de la responsabilité des auteurs de violences dans ces drames.


25 et 28 novembre à Valenton : commémoration et exposition

Le 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, l'AFVF a participé à deux événements majeurs à Valenton :

  • Une rencontre-débat après la projection du film "Plus Jamais"

  • L'exposition "Soutoura", présentée au public le 28 novembre

Ces moments de partage et de mémoire ont permis de sensibiliser, d'informer et de créer du lien avec les citoyens, les associations locales et les institutions.


Un mois de mobilisation totale

Tout au long du mois de novembre, nos équipes et nos bénévoles se sont mobilisés pour :

  • Recueillir et rassembler des témoignages authentiques sur trois continents

  • Concevoir les supports de la campagne (visuels, vidéos, contenus écrits)

  • Coordonner les partenariats avec des associations françaises et internationales

  • Préparer et présenter l'exposition "Soutoura" en France et à l'étranger

  • Porter dans les médias et sur le terrain notre combat pour nommer les violences

Cette campagne s'inscrit pleinement dans notre mission : nommer les violences, transmettre la mémoire, prévenir les féminicides.


"Soutoura" continue son chemin.

Si vous souhaitez recevoir la campagne dans votre organisation ou ville, merci de nous contacter : assofvf@gmail.com . Restez connectés.

L'Association des Familles de Victimes de Féminicides (AFVF)Pour que notre parole compte. Mobiliser les savoirs. Unir les engagements.


Nous sommes Aïcha, Fatou, Amina, Ndeye Oumy, Grace, Yara, Diana, Halima, Maria, Rania, Blessing, Nadia, Esther, Lin, Aziza, Rosa, Amara, Sanaa, Jennifer, Mariam. Nous sommes des millions. Nous venons d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine, du Moyen-Orient. Nous avons fui la guerre, la pauvreté, les violences familiales, les dictatures, les gangs, les mariages forcés, l'excision, l'esclavage, la honte imposée. Sur nos routes, nous avons été violées, torturées, vendues, exploitées, humiliées. Certaines d'entre nous sont mortes en chemin. D'autres sont restées prisonnières. Nous sommes celles qui ont survécu. En France, nous reconstruisons nos vies morceau par morceau. Nous apprenons la langue, nous élevons nos enfants, nous guérissons nos trauma. Nous ne sommes pas des victimes, nous sommes des combattantes. Nous rejoignons nos camarades de Valenton, Paris et Cayenne entre autres pour apporter nos maux. Nous ne sommes pas des statistiques, nous sommes des femmes. Nos corps portent les cicatrices, mais nos esprits restent libres. À toutes celles qui sont encore sur la route, à toutes celles qui se taisent par honte : tenez bon. Nous vous attendons. SOUTOURA (secret en Olof, langue du sénégal) doit être brisé et La honte doit changer de camp. #plusjamaisca

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