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Revue de presse : Ouverture de 16 centres pour hommes violents


VIOLENCES CONJUGALES - La création de ces centres était l’une des mesures phares du “Grenelle contre les violences conjugales”, elle se concrétise. Ce mardi 27 octobre, la ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes, Élisabeth Moreno, a annoncé sur LCI l’ouverture de seize premiers centres de suivi et de prise en charge des auteurs de violences conjugales. Cette mesure vise à la fois à “protéger les femmes” et ”éviter la récidive”, a expliqué la ministre en annonçant l’ouverture de “16 centres d’ici la fin de l’année”. “Ces personnes sont prises en charge d’un point de vue psychologique, d’un point de vue médical, et on les aide ensuite dans la réinsertion professionnelle”, a-t-elle indiqué, précisant que l’accompagnement impliquait médecins, psychologues mais aussi un suivi par la justice. Mesure phare du “Grenelle” contre les violences conjugales qui s’est tenu l’an passé, la création de 30 structures d’accompagnement des auteurs de violences conjugales est prévue d’ici fin 2021, a rappelé dans un communiqué le ministère chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes. Après un premier appel à projets lancé en juillet, il a retenu 16 candidatures menées par des groupements d’associations pour des centres implantés avant la fin de l’année à Arras, Aurillac, Avignon/Hyères, Besançon, Creil, Fort-de-France, Limoges, Lorient, Magny-le-Hongre (Seine-et-Marne), Montpellier, Nancy, Rouen, Saint-Paul (La Réunion), Strasbourg, Tours, ainsi qu’en Guyane.

Accompagnement psychothérapeutique

Ces centres devront proposer aux auteurs de violences conjugales des stages de responsabilisation, un accompagnement psychothérapeutique et médical, prenant notamment en compte les addictions, ainsi qu’un accompagnement socioprofessionnel visant par exemple l’insertion dans l’emploi.

Pour établir le cahier des charges, le gouvernement s’est inspiré du Home des Rosati, le premier foyer d’hébergement des auteurs de violences sur décision de justice créé à Arras en 2008 et qui figure donc dans la liste des projets retenus.

Conformément aux engagements du “Grenelle”, les centres sont cofinancées à 70% par l’État et à 30% par des collectivités et partenaires privés. Quelque 800.000 euros ont été budgétés pour 2020 et 4 millions en 2021, a précisé à l’AFP le ministère. Un deuxième appel à projets sera lancé début 2021 dans le but d’avoir une trentaine de centres sur tout le territoire d’ici fin 2021. (C) AFP 27/10/2020 10:49 CET KMATIJA VIA GETTY IMAGES

CONCLUSION AFVF:
OUi mais il faut absolument continuer à alourdir les sanctions pour les auteurs.
Oui mais il faut aussi doter les femmes victimes de violences conjugales ou intra familiales de lieux de replis en cas de danger immédiat constaté ou par prévention.


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