Dans La Grande Interview, Olivier de Keranflec'h reçoit Noël Agossa, président de l'Association des Familles de Victimes de Féminicides, sur le thème : «Confinement : une recrudescence des violences faites aux femmes ?».
Durant cette période de confinement que nous impose le virus du Covid-19, beaucoup ont craint une augmentation des tensions et de la violence dans certains foyers.
Pour le président de l’association des Familles de Victimes de Féminicides, il y a une sensibilisation nouvelle au niveau des forces de l’ordre, mais ce n’est pas encore suffisant et «on encourage le gouvernement à former encore plus les policiers en matière d’écoute». Tout particulièrement durant cette période compliquée «où les femmes victimes de violences se retrouvent enfermées avec leur bourreau, cela devient un huis clos forcé pour elles».
Mr Agossa déplore que certaines mesures, comme le bracelet anti-rapprochement qui a été voté depuis deux ans et qui est applicable depuis janvier de cette année, ne soit toujours pas opérationnel et que les peines encourues ne soient pas assez sévères.
Pour lui, «on éduque et on sensibilise, c’est bien, mais il faut aussi sanctionner car cela permettra de sauver des vies. C’est un problème sociétal de protéger les femmes victimes de violence, tout le monde est concerné».
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